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Des avis sur tout mais surtout des avis. Taquin mais pas moqueur, écorché mais pas donneur de leçon, provocateur... De rires je l'espère.
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samedi 21 novembre 2015

Histoire belge

C’est l’histoire d’un bout de colonne vertébrale qui tombe tout cru sur le capot d'une voiture de police. Et bang ! Merde, une Peugeot toute neuve ! Mercredi, les hommes du RAID sont tombés sur un nid de guêpes. A leur insu, ils ont appris en live la recette du terroriste-melba. Hasna avait pourtant prévenu : si ça continue j'vais m'découper, suivant les pointillés.

Le nid de frelons lui, on le connaît depuis un moment, il est à Bruxelles. Fini le temps où Bruxelles chantait, nous sommes au temps du silence assourdissant à Molenbeek, il résonne jusqu'ici. Dans un coin, ils passent du Trenet, boum, et votre cœur fait boum... Attention Abdelhamid, le djihad rend con, tu vas arrêter de te trémousser comme si tu avais un bâton de dynamite dans le cul ! Ah, pardon. Allez hop, prends ton Thalys et fiche-moi le camp d'entraînement !

Les journalistes, eux, sont contents. Plaies mobiles, en avant les histoires. Play blessure, j’me chope des suées à St. Denis, même le ballon ne tourne plus rond. La faute aux fiches S, S fichent du monde… Je me demande bien où est la vérité. Forcément, quand mon pays a tellement léché la raie des saoudiens, ses plus gros clients pour l'industrie d'armement et plus gros bailleurs de fonds de Daech, elle devient comme un mirage : difficile à percevoir. Si j'avais pu rire de cette catastrophe, j'aurais quatari. De juillet à novembre, marbre à Cannes, l'arbre à came cache la forêt de caméras. Non mais t'as vu c'qui passe ? J'veux l'feuilleton à la place.




Ah, l’Allah, il est vraiment temps que tu changes de représentants de commerce. Ou alors on devrait les envoyer se faire deux ou trois putes, ça les déniaiserait. Poutine y a réfléchi, il vient de comprendre à l’insu de son plein gré que les putes russes, c’est des bombes. Imagine qu’on largue en parachute des régiments de Tatiana, Olga, Svetlana, dans le ciel de Syrie… Là mon ami, je comprendrais que ça te donne envie de sauter, mais je ne te garantis pas qu’elle soient toutes vierges. Et puis d'abord, t'as qu'à remplacer le Captagon par du Viagra. Attends voir, ah oui mais non, c'que je suis bête, ça peut pas marcher : pour faire ça il faut avoir des couilles.

Pas de couilles et espérer se retrouver avec soixante-douze pucelles, faut vraiment être débile mental ! Je vais te dire un truc, faut pas croire tout ce qu’on te raconte, le vendredi ! Tiens par exemple, Sham signifie ‘imposture’ en anglais. Ça me fait mal de l’admettre, mais pour une fois les anglais ont raison. Quant à Bachar, ça veut dire 'boucher' en arabe. Non, pas le petit commerçant halal de ton quartier. Je t'explique : c'est un boucher industriel, le Spanghero du peuple, spécialisé en chair à rien. Il paraît que c'est bon pour son régime. Son business model, c'est le volume. Le prix au kilo de 100.000 morts syriens depuis 4 ans (comme celui des 2.000 hommes, femmes et enfants tués par Boko-Haram au Nigeria le week-end de Charlie) vaudra toujours moins que celui de 130 bobos clopards. C’est comme çaaaaaaa, la la la la la... Je les pleure, le prix au litre de mes larmes augmente et le stock diminue.

Alors, même s'il ne fait pas bon être résident de la République en ce moment, on ne va pas s'arrêter de faire la fête, de boire des coups quand tu les tires et d'aller à des concerts puisque tu es sourd, toi qui as compris "allégeance" quand on te disait "intelligence". Il y a peut-être une exception, un groupe où on regrette que tu n'aies pas l'ouïe fine. Si Téléphone, pardon, les Insus, avaient fait leur retour deux mois plus tard, on aurait joint l'utile à l'agréable : à une enjambée du Carillon, la bombe humaine nous aurait débarrassés de ces vieux croûtons qui tirent une larme aux nostalgiques d’une époque où l’on croyait dur comme fer que la finance allait nous sauver. Ça, c’est vraiment pas moi.

Aux armes, et caetera. Dans mon texte il y a trois insus de secours, comme au Bataclan. Elles resteront toujours ouvertes, une fois.